Le Projet Neylière
Il y a un lieu, il y a une maison, il y a un héritage sans lesquels le projet Neylière n’existerait pas : ce projet en effet est né dans le lieu de La Neylière, il ne saurait prendre corps sans cette maison rénovée pour accueillir les participants du projet et leurs hôtes, il s’inscrit dans la fidélité à l’héritage reçu des maristes qui sont présents dans ce lieu depuis 1854. Toutes les associations qui font vivre La Neylière et les activités qu’elles suscitent trouvent leur cohérence dans ce projet Neylière.
Un lieu
Au cœur des Monts du Lyonnais, il offre aux visiteurs le calme propice au repos et à la méditation, les nombreux sentiers accessibles aux marcheurs et l’insertion possible dans un pays riche de vie associative et d’initiatives de toutes sortes. Ce lieu est apprécié des personnes et des groupes qui viennent y vivre un temps de retraite et il est parfois fréquenté par des pèlerins de St Jacques qui rejoignent Le Puy en Velay – et plus souvent encore rejoint par des aumôneries de collèges et lycées ou des groupes paroissiaux qui y trouvent un cadre propice pour leur prière et leurs échanges.
Une maison
Achetée en 1850 par Jean-Claude Colin, la maison l’a accueilli quatre ans plus tard lorsqu’il a démissionné de sa charge de supérieur général. Le fondateur des maristes y est resté jusqu’à sa mort en 1875. Dans cette maison de famille des maristes, la chambre et le bureau que Jean-Claude Colin a occupés au premier étage du bâtiment principal sont bien connus des personnes qui visitent l’Espace Colin, de même que la chapelle et ses vitraux ou l’oratoire avec sa fresque. L’Océanie, première terre de mission pour les maristes au moment de leur fondation, est rendue présente par le Musée qui a été créé par le Père Patrick O’Reilly. Ce mariste, membre de la Société des Océanistes, a favorisé de son vivant et au-delà de sa mort la création de liens permanents avec les principales institutions culturelles en lien avec l’Océanie. Cette maison est actuellement en relation avec le Musée des Arts Premiers, quai Branly à Paris, et le Musée des Confluences à Lyon.
Un héritage
Les maristes contemporains gardent fidèlement l’héritage reçu de Jean-Claude Colin et de ses compagnons : En témoignent les deux musées, la présence d’une communauté permanente, un nombre important de sessions, de retraites ou de chapitres qui rassemblent pour un temps à La Neylière des maristes venus d’Europe et de tous les continents.
Un projet
Lieu de visite, de sessions et de pèlerinage, La Neylière maintient vivante la tradition mariste. C’est pourquoi les maristes ont soutenu les travaux de rénovation nécessaires des bâtiments. Ils souhaitent que La Neylière continue d’être une maison d’accueil pour tous : pour les Maristes et les amis (*), mais aussi pour les non-Maristes, les non-pratiquants et les non-croyants, afin que chacun ait la possibilité d’être accueilli dans cette maison familiale : pour passer quelques jours de vacances et/ou du temps pour se consacrer aux choses spirituelles, pour visiter les musées ou pour un accompagnement spirituel.
L’accueil des simples visiteurs autant que celui des pèlerins est la raison d’être de cette maison et des associations : elles sont au service de la convivence et de l’échange des expériences autant que des activités culturelles et spirituelles qui ont une place importante à La Neylière.
Ce projet d’une maison d’accueil « ouverte », témoigne d’un héritage qui est toujours vivant dans les différentes parties du monde où il y a des communautés maristes et des fraternités de laïcs : La Neylière se présente comme le lieu « source », aimé des maristes du monde entier, et le lieu « signe » apprécié de leurs amis !
(*) Les maristes se rappellent la question, souvent citée, du Cardinal Castracane de Rome à notre fondateur : « Tout le monde sera donc mariste ? Et la réponse de Colin : Eh oui, Éminence, vous-même pourrez l’être … » Cette boutade a du sens : c’est l’ouverture à tous qui caractérise les maristes, pas le sectarisme !


