(1790 – 1875)
1790 - SAINT-BONNET-LE-TRONCY
Le 7 août 1790 : Naissance de Jean-Claude Colin à St-Bonnet-le-Troncy. Sous la garde de son oncle Sébastien et de sa gouvernante Marie Echallier, Jean-Claude y fit ses études primaires avec Soeur Marthe. A l’automne 1804, Jean-Claude Colin quitte St-Bonnet et commence ses études au petit séminaires de St Jodard. Il ne revient que pour les vanaces, sauf en avril 1809 où il est gravement malade et rentre chez lui.
1804 - SAINT-JODARD (LOIRE)
Saint-Jodard est l’un des quelques petits séminaires qui ont été fondés pendant la révolution. À l’époque de Colin le supérieur du séminaire est le père Philibert Gardette. Cet homme va avoir une grande influence sur Colin, étant son supérieur au petit séminaire et plus tard au grand séminaire de Lyon. Ses bulletins scolaires montrent que Colin est un élève très pieux, brillant et appliqué.
1813 - LYON : GRAND SÉMINAIRE DE SAINT-IRÉNÉÉ
En 1813, Jean-Claude Colin commence la théologie au séminaire Saint irénée de Lyon. Jean-Claude Courveille arrive au séminaire Saint irénée de Lyon en 1815. Là, il parle de son projet d’une société de Marie et partage cette idée à Jean-Claude Colin qui est « frappé » au premier degré et reste « comme stupéfait » à cette idée. Colin, qui avait pensé à quelque chose de ce genre avant d’arriver au séminaire, se dit : « ça me va ! » lorsqu’il entendit parler du projet, il se joignit au groupe qui compta bientôt 12 membres.
1816 – PROMESSE DE FOURVIÈRE
Le 22 juillet 1816, Jean-Claude Colin est ordonné prêtre avec quelques diacres de Saint-Irénée dont Courveille et Marcellin Champagnat. Le 23 juillet 1816, 12 aspirants maristes gravissent les marches qui montent au sanctuaire de Fourvière pour y faire leur engagement au projet mariste. Ils assistent à la première messe de Jean-Claude Courveille inspirateur du projet et décident alors de se concentrer à la fondation de la société Marie.
1816 – 1825 : CERDON
Le 27 juillet 1816, Pierre Colin est nommé curé de Cerdon. Jean-Claude Colin, son frère nouvellement ordonné y est nommé comme vicaire. C’est là qu’il commence à écrire les premières notes d’une règle pour le projet mariste.
Cerdon est un lieu de « grâces » pour Colin et la société de Marie. De l’homme aride et « mort » qu’il est dans ses sermons, il devient un vigoureux prédicateur. De l’homme timide, il devient quelqu’un dont on vient chercher les conseils. Parmi les aspirants du projet mariste, il devient quelqu’un qui prend de plus en plus de responsabilités dans la mise en œuvre du projet.
1825 - 1830 - BELLEY
Le 9 janvier 1825, les prêtres « maristes » de cerdon entreprennent leur première mission en équipe. Le 22 juin à la demande de Mgr Devie, évêque de Belley ils déménagent au collège de la ville. Belley devient la base pour les missions prêchées en hiver par l’équipe mariste dans le Bugey. Durant cette période le petit groupe mariste vit dans les locaux du collège. Le bâtiment du collège est le petit séminaire du diocèse et un externat pour les garçons de la ville. En 1829 Jean-Claude Colin est nommé supérieur du collège. Il se révèle être un remarquable éducateur. En 1830 Colin est élu supérieur central des groupes maristes de Belley et de Lyon.
ROME : 1833 - 1836
Première visite de Colin à Rome (1833) pour obetneir l’approbation officielle de la Société de Marie. (Colin se rendra à Rome quatre fois de plus en 1842, 1846, 1847 et 1854). En 1836 les prêtres maristes ont l’approbation papale et ils sont chargés des missions d’Océanie. Le 23 septembre 1836 Colin est élu premier supérieur général de la société de marie.
SUPÉRIEUR GÉNÉRAL : 1836 - 1854
C’est la période la plus riche en activité et en engagement. Colin dirige et accompagne le développement de la Société de Marie ; envoie des missionnaires en Océanie et maintient le contact avec eux ; ouvre de nouvelles communautés et œuvres ; il est en relation avec Rome, avec Propaganda Fide ; propose la réorganisation de la présence missionnaire dans une partie de l’Océanie ; organise la vie spirituelle des Maristes ; est en contact avec les évêques et autres responsables ecclésiastiques, etc. Entre-temps, il tente également d’achever la rédaction de la règle.
Il croit que la société de Marie est suffisamment avancée et songe à plusieurs reprises à démissionner et à se retirer dans une maison des Monts du Lyonnais qu’il a achetée entre-temps (1850) : La Neylière. Sa démission fut acceptée lors du chapitre général de 1854. Le père Julien Favre fut élu comme son successeur. À la demande de ce dernier, il se rendit une dernière fois à Rome pour discuter des affaires de la société de Marie.
1855 - 1875 : LES DERNIÈRES ANNÉES
Dès 1842, Jean-Claude Colin veut créer un endroit où les Pères et les Frères pourraient venir faire une pause, se ressourcer et se préparer pour la phase suivante de leur apostolat.
Après son retrait comme supérieur général, Jean-Claude Colin vit ses dernières années à La Neylière. Il est toujours actif et voyage fréquemment. Mais des problèmes de santé l’ont contraint à une vie de plus en plus retirée. Une de ses tâches a été de finir la rédaction de la règle. Ce texte fut approuvé par le chapitre général de 1870–1872.
1875 - MORT DE JEAN-CLAUDE COLIN
Le 15 novembre Jean-Claude Colin meurt à La Neylière. Il est enterré dans la chapelle de la maison. La chambre où il a vécu ces dernières années est conservé à l’intérieur de l’espace Colin.
1790 - SAINT-BONNET-LE-TRONCY
1790 - SAINT-BONNET-LE-TRONCY
Le 7 août 1790 : Naissance de Jean-Claude Colin à St-Bonnet-le-Troncy. Sous la garde de son oncle Sébastien et de sa gouvernante Marie Echallier, Jean-Claude y fit ses études primaires avec Soeur Marthe. A l’automne 1804, Jean-Claude Colin quitte St-Bonnet et commence ses études au petit séminaires de St Jodard. Il ne revient que pour les vanaces, sauf en avril 1809 où il est gravement malade et rentre chez lui.
1804 - SAINT-JODARD (LOIRE)
1804 - SAINT-JODARD (LOIRE)
Saint-Jodard est l’un des quelques petits séminaires qui ont été fondés pendant la révolution. À l’époque de Colin le supérieur du séminaire est le père Philibert Gardette. Cet homme va avoir une grande influence sur Colin, étant son supérieur au petit séminaire et plus tard au grand séminaire de Lyon. Ses bulletins scolaires montrent que Colin est un élève très pieux, brillant et appliqué.
1813 - LYON : GRAND SÉMINAIRE DE SAINT-IRÉNÉÉ
1813 - LYON : GRAND SÉMINAIRE DE SAINT-IRÉNÉÉ
En 1813, Jean-Claude Colin commence la théologie au séminaire Saint irénée de Lyon. Jean-Claude Courveille arrive au séminaire Saint irénée de Lyon en 1815. Là, il parle de son projet d’une société de Marie et partage cette idée à Jean-Claude Colin qui est « frappé » au premier degré et reste « comme stupéfait » à cette idée. Colin, qui avait pensé à quelque chose de ce genre avant d’arriver au séminaire, se dit : « ça me va ! » lorsqu’il entendit parler du projet, il se joignit au groupe qui compta bientôt 12 membres.
1816 – PROMESSE DE FOURVIÈRE
1816 – PROMESSE DE FOURVIÈRE
Le 22 juillet 1816, Jean-Claude Colin est ordonné prêtre avec quelques diacres de Saint-Irénée dont Courveille et Marcellin Champagnat. Le 23 juillet 1816, 12 aspirants maristes gravissent les marches qui montent au sanctuaire de Fourvière pour y faire leur engagement au projet mariste. Ils assistent à la première messe de Jean-Claude Courveille inspirateur du projet et décident alors de se concentrer à la fondation de la société Marie.
CERDON : 1816 – 1825
1816 – 1825 : CERDON
Le 27 juillet 1816, Pierre Colin est nommé curé de Cerdon. Jean-Claude Colin, son frère nouvellement ordonné y est nommé comme vicaire. C’est là qu’il commence à écrire les premières notes d’une règle pour le projet mariste.
Cerdon est un lieu de « grâces » pour Colin et la société de Marie. De l’homme aride et « mort » qu’il est dans ses sermons, il devient un vigoureux prédicateur. De l’homme timide, il devient quelqu’un dont on vient chercher les conseils. Parmi les aspirants du projet mariste, il devient quelqu’un qui prend de plus en plus de responsabilités dans la mise en œuvre du projet.
1825 - 1830 - BELLEY
1825 - 1830 - BELLEY
Le 9 janvier 1825, les prêtres « maristes » de cerdon entreprennent leur première mission en équipe. Le 22 juin à la demande de Mgr Devie, évêque de Belley ils déménagent au collège de la ville. Belley devient la base pour les missions prêchées en hiver par l’équipe mariste dans le Bugey. Durant cette période le petit groupe mariste vit dans les locaux du collège. Le bâtiment du collège est le petit séminaire du diocèse et un externat pour les garçons de la ville. En 1829 Jean-Claude Colin est nommé supérieur du collège. Il se révèle être un remarquable éducateur. En 1830 Colin est élu supérieur central des groupes maristes de Belley et de Lyon.
ROME : 1833 - 1836
ROME : 1833 - 1836
Première visite de Colin à Rome (1833) pour obetneir l’approbation officielle de la Société de Marie. (Colin se rendra à Rome quatre fois de plus en 1842, 1846, 1847 et 1854). En 1836 les prêtres maristes ont l’approbation papale et ils sont chargés des missions d’Océanie. Le 23 septembre 1836 Colin est élu premier supérieur général de la société de marie.
SUPÉRIEUR GÉNÉRAL : 1836 - 1854
SUPÉRIEUR GÉNÉRAL : 1836 - 1854
C’est la période la plus riche en activité et en engagement. Colin dirige et accompagne le développement de la Société de Marie ; envoie des missionnaires en Océanie et maintient le contact avec eux ; ouvre de nouvelles communautés et œuvres ; il est en relation avec Rome, avec Propaganda Fide ; propose la réorganisation de la présence missionnaire dans une partie de l’Océanie ; organise la vie spirituelle des Maristes ; est en contact avec les évêques et autres responsables ecclésiastiques, etc. Entre-temps, il tente également d’achever la rédaction de la règle.
Il croit que la société de Marie est suffisamment avancée et songe à plusieurs reprises à démissionner et à se retirer dans une maison des Monts du Lyonnais qu’il a achetée entre-temps (1850) : La Neylière. Sa démission fut acceptée lors du chapitre général de 1854. Le père Julien Favre fut élu comme son successeur. À la demande de ce dernier, il se rendit une dernière fois à Rome pour discuter des affaires de la société de Marie.
LES DERNIÈRES ANNÉES : 1855 - 1875
1855 - 1875 : LES DERNIÈRES ANNÉES
Dès 1842, Jean-Claude Colin veut créer un endroit où les Pères et les Frères pourraient venir faire une pause, se ressourcer et se préparer pour la phase suivante de leur apostolat.
Après son retrait comme supérieur général, Jean-Claude Colin vit ses dernières années à La Neylière. Il est toujours actif et voyage fréquemment. Mais des problèmes de santé l’ont contraint à une vie de plus en plus retirée. Une de ses tâches a été de finir la rédaction de la règle. Ce texte fut approuvé par le chapitre général de 1870–1872.
1875 - MORT DE JEAN-CLAUDE COLIN
1875 - MORT DE JEAN-CLAUDE COLIN
Le 15 novembre Jean-Claude Colin meurt à La Neylière. Il est enterré dans la chapelle de la maison. La chambre où il a vécu ces dernières années est conservé à l’intérieur de l’espace Colin.